La course pour la vue

Le 21 Avril, le Lions Club International Carpentras organise sa seconde édition de la Course pour la Vue. N’hésitez pas à vous inscrire et à venir nombreux pour participer à cet évènement. À chacun sa course Pour vous inscrire cliquez sur le lien suivant : Pour la...

Semaine Mondiale du Glaucome 2024

La semaine mondiale du glaucome s'est déroulée cette année du 10 au 16 mars. L'Association France glaucome a participé ou organisé des actions dans diverses régions : Les 10 et 17 mars : les bénévoles de Bordeaux ont tenu un stand au marché de Pessac. L'objectif de ce...

Les pistes de la recherche dans le domaine du glaucome

10 janvier 2021 | Recherche et vision

Ce résumé est réalisé par un adhérent de l’AFG.

2019

En 2019, l’UNADEV dans un article intitulé « Le Glaucome en 2019… » abordait la question des dernières avancées médicales concernant cette maladie. On pouvait ainsi lire : « La conjonction des résultats obtenus permet pour tous les patients, de connaître le rythme de progression de sa maladie et donc sa dangerosité. On va ainsi pouvoir graduer et ajuster le traitement anti-glaucomateux en fonction du risque et chez certains patients, grâce aux données de l’informatique, bientôt de l’intelligence artificielle. »

De même la revue « Notre temps », le 8 janvier 2019, titrait : « Glaucome: les traitements qui marchent et les nouveautés ».

Le 1er août 2019, sur le site « Guide-vue.fr », on apprenait que « la recherche sur le glaucome avance ! » :

  • Protéger le nerf optique grâce aux chimiokines :
    C’est un axe de recherche auquel le Pr Christophe Baudouin et ses équipes de l’Institut de la Vision croit beaucoup. On sait que le glaucome détruit le nerf optique. Destruction souvent provoquée par une inflammation au niveau du trabéculum, causant l’augmentation de la pression intraoculaire. « Nos travaux portent sur ces chimiokines, une famille de petites molécules dont nous avons démontré le rôle majeur dans l’attraction des cellules inflammatoires au niveau de la surface oculaire, mais aussi dans les tissus plus profonds. Notre objectif est d’arriver à bloquer la dégénérescence du filtre trabéculaire afin de faire baisser la pression oculaire et par conséquent de protéger le nerf optique, en supprimant les réactions inflammatoires néfastes. Cette nouvelle piste pourrait aboutir, nous l’espérons, à une nouvelle famille de médicaments.» Le rôle de l’inflammation dans la dégénérescence du nerf optique est aussi étudié : « Le blocage de certaines chimiokines pourrait constituer une stratégie innovante pour protéger directement le nerf optique et préserver ainsi la fonction visuelle. En phase exploratoire, nos travaux avancent et nous sommes optimistes. »
  • L’autre espoir des cellules souches :
    Il faut aujourd’hui rappeler qu’aucune thérapie cellulaire n’a encore été validée pour soigner un glaucome. Le Pr. Baudouin rappelle donc « qu’il faut rester très prudent face à des promesses de traitements très onéreux, faussement spectaculaires et trompeuses, comme celles faites aux USA par des établissements privés mal contrôlés, qui ont abouti à des cécités irréversibles pour les personnes traitées. » La recherche dans ce domaine reste cependant très prometteuse pour les années à venir. « Avec nos équipes, nous conduisons un programme dont l’objectif serait, grâce à des cellules souches, de réparer le trabéculum, le tissu de fibres collagènes situé dans l’angle irido-cornéen et qui assure la filtration de l’humeur aqueuse en dehors de l’oeil (ce mauvais fonctionnement entraîne une augmentation de la pression oculaire, favorisant la survenue du glaucome). Nos résultats préliminaires sont très encourageants et déboucheront à terme, c’est notre espoir, sur des thérapies ciblées. » D’autres pistes exploratoires portent également sur les molécules protectrices (nombreuses, complexes et qu’il faut décoder) produites par les cellules souches. « Je suis convaincu que nous devons continuer à explorer cette voie afin de développer une approche pharmacologique – c’est à dire médicamenteuse – capable de protéger voire de régénérer le nerf optique. Mais le chemin est encore long si l’on veut concilier efficacité et sécurité et des moyens importants restent indispensables pour avancer et aboutir à ces nouvelles thérapies. » Rédaction  réalisée en partenariat avec le Pr Baudouin de l’Institut de la Vision.

Dans les média francophones, l’association des optométristes du Québec en 2019 mettait cette question au débat : Est-il possible de restaurer la vision après un glaucome ?

2020

Concernant l’année 2020, quelles en ont été les avancées en matière de traitement et de thérapie du glaucome ?

Les cahiers d’Ophtalmologie le 11 juin 2020 abordait la question : « Traiter le glaucome par thérapie génique ? »

De même concernant les actualités de l’année 2020, sur le site glaucome.fr, on pouvait y lire : « Des chercheurs de l’université de Shanghai et de l’université de Cambridge (G.B.) ont testé avec succès chez la souris un traitement neuroprotecteur basé sur une thérapie génique. Le principe consiste à augmenter la synthèse d’une molécule (la Protrudine) qui favorise la régénération des axones du système nerveux central ».

Concernant des malades atteints de cécité, Le Monde rapportait le 13 décembre 2020 dans un article, qu’une thérapie génique avait permis à des malades de recouvrir en partie la vue. « L’injection d’un virus inoffensif porteur d’un gène thérapeutique dans l’œil de 37 patients atteints de cécité, à la suite d’une dégénérescence héréditaire de la rétine, a permis à 81 % d’entre eux d’améliorer significativement leur vue. »

Le 9 mars 2020 sur le site « Pourquoi Docteur » on pouvait y lire « Glaucome : une nouvelle technique pour contrôler la pression oculaire ». Grâce à une micro-pompe, il est possible de contrôler la pression oculaire responsable de la survenue du glaucome….

Dans un article paru le 14 octobre 2020, sur le site de l’observatoire de la santé visuelle et auditive, on découvrait « qu’une stratégie a été développée (par des chercheurs) pour limiter la production de l’humeur aqueuse ». Le Pr Denis déclarait à ce propos « C’est une technique qui présente beaucoup d’espoirs mais nous ne sommes pas encore au bout de nos efforts. Quand nous aurons trouvé un système efficace pour coupler les ultrasons diagnostiques (afin de savoir exactement où se trouvent les corps ciliaires) et les ultrasons thérapeutiques (pour les détruire) nous devrions améliorer sensiblement nos résultats ». Concernant cette technique, il est de plus signalé que pour le moment elle est « réservée aux patients réfractaires à tout traitement. Elle représente le traitement de la dernière chance quand les collyres ne fonctionnent plus ou sont mal tolérés, et lorsque les approches chirurgicales sont en échec ou qu’elles présentent un risque pour le patient. Mais dans les années à venir, après que la technique se sera affinée, elle pourrait devenir un des traitements courants pour la majorité des patients. »

Le 8 décembre 2020, sur le site Doctissimo, on pouvait lire « Pas de gouttes ni d’intervention chirurgicale. Des chercheurs ont travaillé sur un traitement novateur contre le glaucome, maladie de l’œil qui touche une personne sur 10 après 70 ans. Il consiste en l’injection d’un produit qui permet de faire baisser la pression intra-oculaire pendant 4 mois. »

Également quelques articles récents dans les revues de vulgarisation scientifique :

  1. Sciences et Avenir (14.03.2020) : Innovation thérapeutique dans le glaucome
  2. Sciences et Vie (27 août 2020) : Quatre révolutions pour la médecine de l’oeil

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