Actualités de l’antenne AFG Angevine 49

L’antenne angevine de l’AFG a participé le mercredi 13 avril 2024 à la journée Portes Ouvertes organisée par le Centre Régional de Basse Vision d’Angers organisée à l’occasion de ses 20 ans. Elle y a tenu un stand au milieu d’autres associations luttant contre les...

Semaine Mondiale du Glaucome 2024

La semaine mondiale du glaucome s'est déroulée cette année du 10 au 16 mars. L'Association France glaucome a participé ou organisé des actions dans diverses régions : Les 10 et 17 mars : les bénévoles de Bordeaux ont tenu un stand au marché de Pessac. L'objectif de ce...

Bourses de recherche 2024 de l’AFG

16 mai 2024 | AFG et recherche, Bandeau

Cette année l’Association France Glaucome a remis 2 bourses de recherche à 2 projets de recherche sur le glaucome.

  • La première bourse est remise à Madame Juliette Buffault, Docteure en physiologie, physiopathologie et thérapeutique Sorbonne université – Institut de la Vision Paris dont voici son résumé :

Ce projet de recherche vise à approfondir notre compréhension du glaucome, une maladie qui est potentiellemant cécitante. Nous nous concentrons sur le rôle du gène LMX1B, qui est impliqué dans certaines formes héréditaires chez l’Homme. Nous souhaitons comprendre comment les mutations dans ce gène peuvent influencer la pression à l’intérieur de l’œil.
Nous nous intéressons particulièrement au trabéculum, une partie de l’œil qui joue un rôle crucial dans le drainage de l’humeur aqueuse hors de l’œil. Dans le glaucome, les mécanismes précis à l’origine de la résistance anormale à l’évacuation de l’humeur aqueuse ne sont pas parfaitement compris. Les cellules du trabéculum sont moins nombreuses et ne fonctionnent pas normalement, ce qui entraîne une augmentation de la pression intraoculaire. Des travaux de recherche mené dans le laboratoire suggèrent que les mutations dans le gène LMX1B pourraient perturber le fonctionnement des mitochondries, les « centrales énergétiques »des cellules, les rendant plus vulnérables au stress et à la mort cellulaire.
Pour étudier cela, nous utilisons à la fois des cellules de trabéculum humaines et des modèles murins présentant la mutation de ce gène pour analyser leur capacité à répondre au stress oxydant. De plus, nous explorons le potentiel d’un composé appelé nicotinamide, dérivé de la vitamine B3, pour protéger les cellules en améliorant la santé des mitochondries. Si cela fonctionne, cela pourrait ouvrir de nouvelles voies pour ralentir la progression du glaucome et préserver la vision chez les patients.

  • La deuxième bourse de recherche est un complément pour le projet de Madame Cécile Delettre, Directrice de laboratoire INSERM, Institut de neurosciences de Montpellier.

Le projet, primé les années précédentes, était de traiter des modèles de poissons zèbres glaucomes avec une polyamine synthétique, appelé SPA, cette molécule ayant un effet neuroprotecteur significatif. L’objectif étant d’envisager son utilisation pour prévenir la perte de vision chez l’humain. Les résultats prometteurs obtenus ont conduit cette équipe de recherche à développer plusieurs approches complémentaires (modèles animaux,
cellules souches, assembloïdes) afin de progresser dans la compréhension du glaucome. Ces travaux permettront d’identifier les voies de signalisation nécessaires à la survie des neurones, à la régénération des axones et au guidage chimiotrope des axones. De plus, la poursuite de ces travaux sur le SPA pourrait constituer la base du développement d’un futur traitement pour le glaucome.

Le samedi 4 mai lors de l’assemblée générale de la Société Française du Glaucome, La Présidente de l’AFG avec le Professeur Florent Aptel, Président du comité scientifique de l’AFG, ont remis ces 2 bourses aux récipiendaires, Mesdames Juliette Buffault et Marie Péquignot (qui représentait le laboratoire INSERM, Institut de neurosciences).

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